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Voyage en Ukraine 1er au 24 août 2003. Claude. |
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Mercredi 6 août Vers 15h00 nous allons à la poste pour tenter de téléphoner en France. La poste est fermée. Dima tempête contre l’administration ukrainienne quand soudain la porte s’entrouvre. Une tête jeune émerge avec un large sourire d’où étincelle une dent dorée. Nous sommes inviter à rentrer vite. On fête un anniversaire dans le bureau de poste ! Une dizaine de convives mangent des gâteaux (excellents gâteaux à la cerise) et boivent de la vodka en plein après-midi. Nous sommes chaleureusement accueillis. Je n’en reviens pas ! …Inoubliable ! Le bureau de poste est encombrés de gâteaux et de bouteilles. Les questions fusent au sujet de la France. Je demande les prénoms des femmes en face de moi : Nina, Eléna, Oxsanna, Natacha, Inna. Manifestement ma présence est un événement dans ce bourg. Nous chantons –mais discrètement pour ne pas éveiller la curiosité des passants- Je fais des photos pour immortaliser l’événement tout en annonçant qu’il me faudra des preuves car en France personne ne me croira ! Tout le monde est hilare. Nous rentrons à la maison un peu ivre et repus mais en arrivant… il nous faut manger les « varinikis » de la baboushka. Ce sont des sortes de raviolis (certains salés et d’autres sucrés) que nous mangeons avec de la crème fraîche.C’est le jour du marché. Cela ressemble beaucoup à un marché de campagne en France.Beaucoup de produits chinois : vêtements, quincaillerie, outils. Beaucoup de paysans qui vendent de l’huile de tournesol en bouteille, du miel, des choux. Une sono hurle de la variété pour vanter l’étal d’un marchand de cassettes audio. Il fait beau. J’achète un manuel pour apprendre le français et des cartes postales. Le choix est restreint en Ukraine peut-être n’écrivent t-il pas souvent sur ce type de support ? . On trouve surtout des cartes de vœux, pour les mariages, décorés avec des fleurs et souvent des roses. Le soir nous sommes invités à manger chez une famille d’agriculteurs dont le fils est routier au Portugal. Là aussi les toilettes sont rudimentaires mais je suis très charmé par le soin qui a été mis dans la décoration du lieu. De la moquette et du beau papier sur les murs de planche. Avec vue sur les cochons et une superbe vache. Cela me fait penser en France que j’ai connu enfant en vacances à la campagne. J’éprouve beaucoup de sympathie dans ce décor symbole de la dignité et du savoir-vivre qu’on a su préserver ici malgré l’appauvrissement des années 90 qui perdure. |
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